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Une période bien choisie pour que les Canadiens s’expriment au sujet de la conduite en état d’ivresse : un sondage

OTTAWA, 13 déc. 2013 /CNW/ – Un nouveau Sondage sur la sécurité routière, mené par la Fondation de recherches sur les blessures de la route (FRBR) et parrainé par Beer Canada, la Fondation Toyota Canada et Aviva Canada, révèle une importante diminution, entre 2007 et 2013, du pourcentage de conducteurs qui admettent avoir pris le volant alors qu’ils pensaient avoir dépassé la limite légale au cours des douze mois précédents, soit de 8,2 % à 4,8 %, respectivement. Le sondage d’opinion réalisé en octobre 2013 portait sur les comportements et les actions des Canadiens par rapport à la conduite en état d’ivresse, ainsi que sur les tendances.

Selon les résultats du Sondage, parmi les 4,8 % de répondants qui ont conduit alors qu’ils pensaient avoir dépassé la limite légale, 25,5 % ont déclaré avoir bu principalement dans un bar, tandis que 24,4 % avaient bu chez un ami ou un parent, indiquant qu’ils étaient en compagnie d’autres personnes.

Afin de renforcer les messages de sécurité auprès de ceux qui continuent à prendre le volant après avoir consommé de l’alcool, il est important que les Canadiens n’aient pas peur de s’exprimer. « Bon nombre de ceux qui continuent à conduire après avoir consommé de l’alcool sont souvent des membres de la famille ou des amis, affirme Ward Vanlaar, vice-président de la recherche à la FRBR. Il y a là une excellente occasion d’aider à changer les comportements en informant ces conducteurs des risques associés à la conduite en état d’ivresse et des autres choix qui leur éviteraient de conduire après avoir bu. »

Les effets sur la sécurité routière de la conduite en état d’ivresse sont bien connus. L’affaiblissement des facultés a des répercussions sur la performance des conducteurs : ils commettent des erreurs de conduite imprudentes, leur capacité de bien saisir les situations est grandement réduite et, dans l’ensemble, ils sont plus susceptibles de prendre certaines décisions dangereuses. L’alcool peut avoir des effets sur le fonctionnement du cerveau pendant des heures et peut même influencer la capacité de conduire le lendemain matin.

« La diminution du nombre de personnes qui déclarent avoir conduit alors qu’elles pensaient avoir dépassé la limite légale contribue à réduire les risques que posent ces conducteurs pour eux-mêmes et pour les autres, explique M. Vanlaar. Cette baisse semble correspondre à la baisse des décès liés à l’alcool au Canada. Le suivi de cette tendance permettra d’obtenir un tableau plus précis. »

« Au cours des 25 dernières années, des gains sans précédent ont été faits sur le plan de la réduction du nombre de conducteurs ivres sur les routes et des collisions mettant en cause des conducteurs qui ont consommé de l’alcool, indique Steve Brown, associé de recherche de la FRBR. Ces gains sont attribuables en grande partie à la combinaison de l’influence des programmes sociaux, de l’efficacité des lois pour réduire la conduite en état d’ivresse et des efforts d’application de la loi. »

Malgré ces baisses, les chercheurs soulignent qu’il faut absolument faire davantage de progrès. L’étude a aussi montré que le pourcentage même réduit de conducteurs qui admettent avoir conduit après avoir consommé une quantité d’alcool, quelle qu’elle soit, en 2013 est encore bien supérieur au creux de 14,7 % déclaré en 2005. On peut en déduire qu’un petit nombre de conducteurs continuent d’être inconscients des risques que pose une quantité même plus faible d’alcool.

Tout aussi important, les sondages d’opinion publique montrent de façon constante que les Canadiens sont largement préoccupés par la conduite en état d’ivresse en tant que problème de sécurité routière. Dans le cadre du sondage de 2013 de la FRBR, 76,7 % des conducteurs canadiens considéraient la conduite en état d’ivresse comme un problème grave ou extrêmement grave.

« Même si ces statistiques révèlent que les conducteurs canadiens prennent toujours la conduite en état d’ivresse très au sérieux, le nombre de personnes qui considèrent les conducteurs ivres comme un problème de sécurité routière important semble s’être stabilisé et même avoir diminué depuis quelques années, déclare M. Brown. Il faudra examiner de plus près les raisons de cette stabilité; toutefois, il reste évident que la conduite en état d’ivresse est prioritaire parmi les préoccupations des Canadiens. »

Les célébrations et les événements associés à la période des Fêtes favorisent les rencontres festives entre parents et amis. La FRBR, ainsi que les commanditaires du sondage, Beer Canada, la Fondation Toyota Canada et Aviva Canada rappellent aux Canadiens de se préparer lorsqu’ils sortent en vue de célébrer avec des amis ou qu’ils accueillent des proches à la maison.

« Tous doivent être encouragés à rester pour la nuit, à prendre un taxi ou à désigner un conducteur qui pourra les ramener à la maison sans encombre, recommande M. Brown. Un conducteur désigné devrait être une personne qui n’a consommé aucun alcool, et pas seulement le membre du groupe qui a le moins bu. »

Quelques données :

  • En 2013, 76,7 % des Canadiens continuent de considérer la question de la conduite en état d’ivresse en général et celle des jeunes conducteurs ivres en particulier (74,4  %) comme une préoccupation prioritaire.
  • En 2010, l’année la plus récente pour laquelle les données sont disponibles, 744 Canadiens sont décédés dans une collision routière dans laquelle un conducteur ivre était en cause.
  • À une question au sujet de leur conduite au cours des 12 mois précédents, 4,8 % des Canadiens ont répondu avoir conduit alors qu’ils pensaient avoir dépassé la limite permise en 2013.
  • Les hommes ont tendance à être surreprésentés dans le contexte du problème de la conduite en état d’ivresse au Canada.

Quelques mots sur le Sondage. Ces résultats sont issus du Sondage sur la sécurité routière, un sondage d’opinion publique annuel élaboré et administré par la FRBR. Au total, 1 201 Canadiens ont répondu au questionnaire en octobre 2013. Les résultats peuvent être considérés comme exacts, avec une marge d’erreur de plus ou moins 2,8 %, 19 fois sur 20. Pour la cinquième fois, certains répondants ont été joints au téléphone et d’autres, en ligne. Le Sondage a été rendu possible grâce au soutien financier de Beer Canada, la Fondation Toyota Canada et Aviva Canada.

Quelques mots sur la FRBR. Créée en 1964, la FRBR a pour mission de réduire les décès et les blessures causés par les collisions routières. À titre d’institut de sécurité routière national, indépendant et philanthropique, la FRBR travaille à concevoir, promouvoir et mettre en application des programmes et des politiques efficaces, reposant sur de solides recherches. La FRBR est un organisme de bienfaisance indépendant qui s’appuie sur des subventions, des contrats et

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David Bird
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